[Recueuil] Chants et poèmes

Initié(e) des Mystères

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Sous le voile

S'éternise sur ma peau,
La torpeur de votre hardiesse,
Glisse, lente comme l'eau,
La langueur de vos caresses.

Un frisson, d'allégresse,
Anime mon corps en paresse,
Au souvenir un peu plus tôt,
De vos lèvres, je le confesse.

Bienheureuse lassitude,
Dans la vôtre je m’oublie,
Quand l’enivrant interlude,
Éternellement nous unit.

Puis au jour votre corps,
De plate revêt le décors.
Le mien alors se souvient,
De sa chaleur en son sein.

Sous les traits du guerrier,
Mon cœur lui sait déceler,
Et soupirs, et sourires,
Des moments privilégiés.

Laureline,

Initié(e) des Mystères

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Mon coeur,

Et tu raisonnes enfin,
Toi l’écho de la vie,
Tu vibres sous mes mains
Qui déjà sont parties

Je te voudrais pour moi,
Oh ! éternellement !
Tout tapis sous mes doigts,
Entêtant tremblement.

Et que tu battes encore,
Là tout contre mon corps.
Que tu sois mon essor,
Enfin, je te dévores!

Ô ne te taris pas,
Mon amour, mon ami,
Bat encore pour moi,
Et puis restons transis.

Laisse moi oublier,
Comme espère le poète,
Laisse moi m'envoler,
Quand tu chantes à tue tête

Ignorer qu'à la croche
Le silence s'approche
Quand s'égrène le leurre
De nos plus belles heures

Ô toi, ô mélodie de mon premier soupir,
De tout ceux qui ici m'ont fait vivre et grandir,
Mais aussi de celui pour qui je veux vieillir,
Quand bien même Enoreth t'enlève à nos sourires,
Fait moi aimer encore, maintenant, à jamais !

Laureline Dimrost,

Initié(e) des Mystères

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Éclat de Lune

Tant de fois je vous vois,

Dans l'Eclat oscillant d'une paisible Lagune
Dans la brise d'argent qui renverse les dunes
Ô douce nitescence amour de la Lune

Tant de fois je vous vois,

Des courbes orgueuilleuses de l'amante alanguie,
Jusqu'au ventre arrondi de la femme bénie
Ô vous qui octroyez et la joie et la vie

Tant de fois je vous vois,

Au cœur du marin qui de nuit vous sourit,
A celui de la femme que votre éclat nourri,
Ô vous qui nous guidez, qui de l'ombre guéri,

Tant de fois je vous vois,

Immarcescible espoir dispersant le néant,
Lame de la victoire déchirant le tourment,
Ô vous qui triomphez au plus noir du couchant.

Tant de fois je vous vois,

Des collines diaprées de vos divins reflets,
Au glacis merveilleux des cimes enneigées,
Ô vous qui sublimez tout ce qui peut briller.

A jamais je vous vois,

Dame d'Argent, Lumière de nos cœurs.

Laureline Dimrost,

Initié(e) des Mystères

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Chant : A l'aube des Etoiles (Partition IG)

A l'Aube des étoiles
S'élèvent nos prières,
Qui, grâce à toi, se libèrent,
Du piège sombre de ses Toiles.

Aux murmures du temps,
S'accrochent les bourgeons,
D'un futur où, éclorons,
Les sourires de nos enfants,

Toi notre Dame,
Vois comme ensembles chantent nos âmes,
Que nos danses sacrées,
Te soient dédiées,
Sous ta lumière, le peuple réunifié.

Les pages de l'histoire,
Sous tes pas se profilent,
Douces promesses, fragiles,
Mues par la lueur du soir.

Puisse le Peuple voir,
A ta voix la victoire,
Des grands Seldars, réunis,
Et de leurs enfants, bénis.

Toi notre Dame,
Vois comme ensembles chantent nos âmes,
Que nos danses sacrées,
Te soient dédiées,
Sous ta lumière, le peuple réunifié.
Laureline Dimrost,

Initié(e) des Mystères

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Chant : Son refrain (Partition IG)

Entend ce refrain,
Se tisser un chemin,
Jusqu'aux cœurs les plus lointains,

Sa voix de cristal,
S'élever, sous le voile,
De la mère des étoiles,

Ô, Vois celle qui c'est condamnée,
Pour des ténèbres,
Triompher !

Ressent la chaleur,
De sa force, de son cœur,
Disperser toute la peur.

Observe le bonheur,
Libéré, du labeur,
Transporter nos frères et sœurs,

Ô, Vois celle qui nous a sauvés,
Nous offrant la
Liberté
Laureline Dimrost,

Initié(e) des Mystères

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Nous te chantons, Danifae

Il y a peu toute petite,
Vêtue de rires et de musique,
Aujourd'hui fille d'immensité,
Élevée par la destinée.

Combien de regards fascinés,
Suivent, ébahis, ton envolée.
Mille miroirs à la beauté,
Du Bien, dans toute sa pureté.

Quand tu t'es levée, toi l'amie,
Face aux hordes de nos ennemis,
Les voix se sont tues d'une fois,
Chutant en même temps que toi.

De ce visage porcelaine,
Envié par même les hélènes,
S'anime toujours le souvenir,
Du plus clair de tes sourires.

Nous qui grâce à toi perdurons,
Qui dans ton œuvre grandirons,
Sommes tes humbles obligés,
Fille des rêves sublimés.

Et tant que chante le troubadour,
Ta voix s'élèvera toujours,
Même dans les cœurs les plus sourds,
Vibrant aux cordes de l'amour.

Amour que tu nous a offert,
Veillant au travers du Mystère,
A ce que tous ceux qui espèrent,
Voient récompensées leurs prières.

Toi des sept étoiles bénies,
Entends tous ceux que tu chéris,
Souffler à travers la magie,
Autant de promesses à la vie.

Puisse le Cœur des Merveilles,
Bercer le creux de ton sommeil,
Ici, à jamais inspirés,
Nous te chantons, Danifae.

Laureline Dimrost,

Initié(e) des Mystères

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~ Maitre Renard ~

Toi,
Tout irisé d'un feu aux éclats mordorés,
Qu'habillent la forêt en ces temps reculés,
Tu en es le reflet, paisible majesté.

Toi,
Voleur malicieux aux larcins audacieux,
Qui au conteur inspire et les fables et les jeux,
Où la morale est fête de destins facétieux.

Toi,
Dont l'astuce fait l'envie de tout tes ennemis,
Du chasseur ahuri aux traqueurs aigris,
Tu sais tirer les fils de rouages choisis.

Toi,
Silhouette évanescente au soir de la vie,
Qui glisse et qui s'efface à l'aurore alanguie,
Où les jours s'éteignent sans avoir ressurgis.

Toi,
Dans ce curieux naufrage aux rivages vermeils,
Te voila l'oriflamme, le gardien des merveilles,
D'augustes châtaigniers, de géants en sommeil.

Toi,
Aux prunelles de miel et au pas de velours,
Le poète s'incline devant tes jeux de cours,
Pour t'en faire l'esthète, l'ami des troubadours.

Toi,
Maitre Renard,

Laureline Dimrost,

Initié(e) des Mystères

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*Entendez nous*

Vous qui il y a longtemps fouliez ces bleus rivages,
Visages au ciel offert, tout bercés de mirages,
Ignorant que demain s'échoueraient vos voyages.

Qui entre vos mains chaudes serraient nos cœurs heureux,
D'être si près des vôtres, de rires chaleureux,
Leur éclat palpitant au rythme de nos jeux,
Trop vite dispersés par les jours capricieux.

Entendez vous alors l’écho de nos adieux?
Appel frémissant, espoir parmi les cieux,
Que vous puissiez ouïr, images du passé,
Nos cris, si loin des vôtres, écoutez les chanter !

S'élever quand là même tonne le carillon,
Briser les murs austères, soulever l'aquilon,
Qu'il emporte le lierre, vibre à l'unisson,
Jusqu'à fendre le verre où se figent nos noms.

Amen ! Carpe diem ! Que l'aube se souvienne!
De nos amours d'antan, de la vie qui s'égraine.
Par Laureline Dimrost,

Initié(e) des Mystères

Citation :: ~ Du Crépuscule à l'Aube ~

A l'Aube du Crépuscule,
Émergent les étoiles,
Que la marée accule,
Doucement dans ses voiles.

S'étiole la caresse,
Et les vagues reflets,
Extatiques, dégradés,
De l'Astre qui s'affaisse.

A ce curieux naufrage,
S'accrochent des rubans,
Enflammant les rivages,
Layant le firmament.

Transcendant l'agonie,
S’effilent les nuages,
Pour y coucher la nuit,
Lit de tout les présages.

Encre dont ton surgis,
Toi reine qui se tapis,
Dans les cœurs engourdis,
Des Hommes assoupis.

Callipyge éclatante!
Sensuelle litanie,
Des loups qui se lamentent,
De la belle alanguie.

Toi ! Aurore des fous,
Des femmes, des garous,
Immarcescible idylle,
Du poète en exil.

A tes courbes diaprées,
S'accrochent les soupirs,
Oraisons du souvenir,
Rêves inavoués.

Vespérale lueur,
Fascinante pâleur,
Je déclame ton ode,
Du Crépuscule, à l'Aube!

L.D

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