[Recueuil] Chants et poèmes

Les damnés- partition IG

Des histoires
Me reviennent
Comme une onde dans les cendres

Des mémoires
Très anciennes
Où des âmes se font prendre

Elle a tissé ses chimères
Ils en ont oublié leur père
Elle a prit au fond d'un puis
Un peuple figé, meurtri

Condamnés à errer
C'est dans l'ombre qu'ils se sont damnés


L.B

S'élevaient parmi les cieux
Des citées aimées des dieux

De roc et d'acier
Tourelles érigées
D'arches et de pics fabuleux

Mais un homme n'est contenté
Que lorsqu'il a dépassé

Ce que même les divinités
n'auraient pas provoqué

L'intrépide s'érigea
Au delà des simples lois

De chair et de magie
De mort et de vie
Déchirant l'aube de son glas

L'avidité le perdit
Avec lui, un paradis

Les citées volantes n'étaient plus
Qu'un rêve dans l'oubli


L.B

Le chant de brume-partition ig


Une brume froide et opaque virevolte dans la nuit
Un souffle tiède et âpre y dessine ses envies
Tout doucement elles dansent, aériennes et fluettes
Apportant, irréelles, des rêves interdits

Au cœur de la grisaille surgissent les couleurs
Chassant tout autour d'elles les craintes et les peurs
Tissant de longs rubans dans leurs lents mouvements
Les danseuses perdurent même au cœur du néant

Un doux chuchotement révèle leur flottement
Un souffle, un soubresaut, parfois un craquement
Les fragiles chimères s'esquivent en s'enlaçant
Entrainant avec elles les rires des enfants

Mais l'oreille attentive entendra un message
Celui d'un vent discret, d'une brise de passage
Le rêve n'interdit ni l'envie ni l'espoir
Quand bien même espérer paraitrait dérisoire
Il ne meurt qu'à l'instant où l'on cesse d'y croire


L.B

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A toi, Lucrèce [Partition IG]

Sous ses doigts fleurissaient les baisers
Dans ses mains, l'amitié
Et d'ici jusqu'en l'éternité
Nul n'oubliera qui elle était

C'était de plaisirs et d'amours, qu'elle tissait les fils de la vie,
De jour où de nuit, ailleurs où ici, chantaient ses belles harmonies
Douce Peredhel nous fredonnerons encore tes ritournelles,
Puisse t'accompagner la promesse de joies éternelles.

Quelques furent les ombres du passé,
Sa lumière, les chassait.
Car dans son cœur vibrait la douceur
De ceux qui aiment dans l'ardeur.

C'était de plaisirs et d'amours, qu'elle tissait les fils de la vie,
De jour où de nuit, ailleurs où ici, chantaient ses belles harmonies
Douce Peredhel nous fredonnerons encore tes ritournelles,
Puisse t'accompagner la promesse de joies éternelles.

Nul n'oubliera jamais cette épée
Qui sut nous protéger
Ni l'ôde pleine de cette magie
Qui gonflait les cœurs enhardis,

C'était de plaisirs et d'amours, qu'elle tissait les fils de la vie,
De jour où de nuit, ailleurs où ici, chantaient ses belles harmonies
Douce Peredhel nous fredonnerons encore tes ritournelles,
Puisse t'accompagner la promesse de joies éternelles.

Nulle rose ne pourra jamais
Se parer d'une beauté
Qui voudrait vainement égaler,
Les pétales qui l'habillaient,

C'était de plaisirs et d'amours, qu'elle tissait les fils de la vie,
De jour où de nuit, ailleurs où ici, chantaient ses belles harmonies
Douce Peredhel nous fredonnerons encore tes ritournelles,
Puisse t'accompagner la promesse de joies éternelles.

Nous restent ses Éclats de rires,
Et tout ces souvenirs,
Où ensembles nous conjurions le sort
Faisant de gris mille perles d'or,

C'était de plaisirs et d'amours, qu'elle tissait les fils de la vie,
De jour où de nuit, ailleurs où ici, chantaient ses belles harmonies
Douce Peredhel nous fredonnerons encore tes ritournelles,
Puisse t'accompagner la promesse de joies éternelles.