Erethil II

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 [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau

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LuneRouge
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MessageSujet: [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau   [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau Icon_minitimeJeu 25 Avr - 8:52

Citation :


- Enfants : « Papa, tu nous racontes une histoire sur Onc’Thormindal ? »
- Père : « Entendu, mais après vous vous brossez la barbe et au lit ! »
- Père : «  Alors vous ai-je déjà raconté l’histoire du bataillon d’orque ? »
- Enfants : « On en veut une autre ! »
- Père : « Oh, ou celle des elfes et de la bière au pipi ? »
- Enfants : «  Nan, une qui fait très peur ! »
- Père : « Je sais, celle sur l’abominable Troll des neiges ! »
- Enfants : « Oooh … Hannn … »
- Père : « Je vais vous la raconter comme votre oncle me la dite ! »


Je voyageais depuis peu en compagnie d’une femelle humaine aux longs cheveux blonds. Marbie, c’tait son nom, me prit à cheval devant elle. Je dois avouer qu’elle était très belle … Enfin autant que peut l’être une humaine. Elle portait une armure dorée qui avait été assemblée de façon à laisser entrevoir une énorme paire de mamelles dans un décolleté racoleur. Pour sur ! c’était le meilleur moyen de prendre un coup dans le cœur. Elle était en quête d’une potion sacrée moussante qui rendait les cheveux lisses et parfumés. Ensemble, nous nous rendions dans le même village. Je pense que la fameuse guerrière devait être connue dans la région car les paysans gratifiaient son passage d’un   « ouah, la chaudasse ! ». Nous nous quittâmes en arrivant dans la petite bourgade. Je me souviens à présent qu’elle boudait car les cahin-caha du sentier m’avait fait vomir sur Perceneige, son magnifique étalon. Pourtant, j’avais pris grand soin de cacher les morceaux sous l’épaisse crinière blanche.

Au coin de l’âtre, les pieds au chaud et une bière à la main, j’écoutais à la taverne les ragots du coin. Les bouseux s’inquiétaient de la disparition en nombre de moutons et chèvres que composaient leurs maigres troupeaux. La neige commençait à tomber dehors et la légende soupçonnait une créature : L’abominable troll des neiges.

Il n’en fallut pas plus pour me faire quitter le confort de la petite auberge. Emportant mon marteau, une arbalète, je partais vaillamment sur les traces de l’immonde bestiole. Au dehors, je scrutais toutes les traces dans la poudreuse fraiche. Je n’étais pourtant pas très chanceux car les animaux et la faune sauvage semblaient me fuir ou détecter ma présence. En sentant ma barbe et mon armure je convenais que je sentais la bière, la viande en sauce et le tabac à pipe. Pourtant mon dernier bain remontait à moins d’un mois. Qu’à cela ne tienne, l’incroyable sagacité des nains me soufflait une solution. Nu comme un vers, armé de mon arbalète, je pistais à présent le gibier. Habile tel le renard, souple comme le serpent, j’eu tôt fait de trouver les premières empreintes étranges. En quelques pas, je trouvais déjà dans les buissons le reste éparpillé de vêtements.

- Voix : « Hmm … oh ouais … c’est bon … »

Par le grand Nain ! La maléfique créature devait déjà faire son diner d’un pauvre berger. N’écoutant que mon courage, propre à notre race intrépide, j’avançais décidé vers mon destin. Et c’est là, qu’un cri strident me stoppa net.

- Voix de femme : « Aaah ! Y’a un nain à poil qui nous matte ! »

Par tout le Mordinsamman ! Derrière le petit buisson, un homme et une femme jouaient nu au poney. Je confesse que je ne compris pas tout de suite la situation qu’un malencontreux accident survint. Le froid avait engourdi ma main et mon doigt sur la gâchette de l’arme se figeait soudainement. Un carreau filait droit vers le fessier de l’homme !

- Voix d’homme : « Rhaa ! L’enfoiré de nabot ! »

La situation m’échappait. Et, comme si mon malheur n’était pas assez grand, la femme beugla de nouveau en fixant quelque chose derrière moi.

- Voix de femme : « AAAAh … Y’a un troll qui matte le nain à poil ! »

Agile comme la panthère, je faisais subitement volte-face. Par ma barbe ! Je ne vous mens pas ! Devant moi se tenait un troll de 3 mètres à l’épais pelage blanc, aux crocs saillants et aux yeux rouges. Ah, s’en était finit de moi. Mais, la grande présence d’esprit de notre peuple me fit réagir prestement. Et hop, d’une roulade incroyable, j’étais déjà près de l’homme blessé. D’un geste ferme et assuré, j’arrachais de son cul la flèche qui me manquait. Et « Schtonk ! » le projectile se plantait au milieu du front du troll qui s’écroula en louchant.

Je vous passerais la suite de l’histoire qui fut houleuse et difficile. Cependant, après quelques explications, je me retrouvais à la taverne où les braves gens chantaient déjà mon triomphe. Ah ! Y’avait de l’ambiance !

Oui, cette soirée fût la mienne, consacrée à l’héroïsme des nains. Hmmm, de mémoire, y’avait juste un elfe qui faisait la gueule … mais on s’en fout.

Oh, y’avait aussi une vieille  magicienne qui beuglait … Elle voulait que je me rhabille … ça aussi on s’en fout !

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MessageSujet: Re: [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau   [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau Icon_minitimeVen 26 Avr - 7:46

Citation :

- Enfants : « Papa, Papa, tu nous racontes une histoire sur onc’Thormindal ? »
- Père : « D’accord, mais après vous vous épilez les oreilles ! »
- Père : « Je vais vous raconter son combat contre le Mage Foudefoune ! »
- Enfants : « C’tait avant qu’il arrive sur Erecthil ? »
- Père : « Juste avant, je vais vous la raconter tel qu’il me l’a dite … »



J’étais sur le chemin d’Eauprofonde et cette longue marche commençait à me cuir les pieds. Au loin se dessinait un petit pont de pierre qui enjambait une rivière et, derrière les collines, apparaissait déjà la grande cité. Près de l’ouvrage se tenait un vieil homme en robe noir qui discutait avec un groupe d’aventurier. Après quelques propos, le vieillard tapa son bâton au sol et une lumière verte apparut. Il laissa passer la petite compagnie. Je m’avançais à mon tour.

- Mage : « Halte-la petite chose poilue ! »
- « Je suis un nain ! »
- Mage : « Tu dois quand même répondre à l’énigme ! »
- « Rien à foutre ! »
- Mage : « Qu’est-ce qui est petit, vert, qui monte et qui descend ? »
- « Un gobelin dans une catapulte ! »
- Mage : « Mauvaise réponse ! »

Sur ces paroles le vieux bonhomme frappait à nouveau le sol de son bâton. Celui-ci émit une boule de lumière rouge. Et, je ne sais pas pourquoi, le Mage se mit soudainement à gueuler sur un ton ferme.

- Mage : « Vouuuus ne passereeez pas ! »

A cet instant, j’imaginais que ce magicien devait être sénile ou complètement fou. Il valait mieux éviter toute confrontation et passer son chemin sans un mot … ou presque.

- « Ben, si regarde … »

Je contournais le sorcier débile d’un pas souple. J’étais très certainement promis à un avenir glorieux et je n’avais nullement de temps à perdre avec ces âneries. Et d’abord, qu’est-ce que c’est que cette façon de parler à un Nain !
Le vieux débris arborait un visage colérique et son teint rougeâtre n’augurait rien de bon. Je présumais que la manœuvre d’évitement était perçue comme un affront. D’ailleurs il commençait à murmurer des phrases obscures en faisant des grands gestes.

- Mage : « Par le grimoire d’Alacazam ! Boule de fe…. »

« Chhh’Paamm » d’un geste rapide, je venais de lui jeter une pierre dans la gueule. Surprit, à moitié sonné, le vieux Foudefoune chancelait et tentait de retenir sa chute avec son bâton. La main sur un œil, il me fixait rageusement en reprenant ses incantations.

- Mage : « Bouclier entropique qui fait de lumière et dévie les pierres ! »

C’est là ! Juste à ce moment ! Que l’ingéniosité du grand forgeron vint ébranler ma conscience de guerrier. Je m’élançais vigoureusement, tête bèche, pour franchir les quelques mètres qui me séparait du sorcier croulant. Et, alors qu’il bredouillait à nouveau, je fis un bond soudain tel un projectile fait de poil et de chair.

- Mage : « Divination qui voit tout, qui sait tout et qui …….. »

J’heurtais de mon casque l’entre-jambe du magicien.

- « Coup de boule dans les couilles ! »

Le sénile Foudefoune s’écroulait en gémissant, vaincu et tout pâle. Il tenta timidement de conserver un brin de fierté en lançant une phrase à mon attention. J’étais déjà bien loin lorsque ces paroles parvinrent à mes oreilles … « Fuyez pauvre fou ».


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MessageSujet: Re: [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau   [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau Icon_minitimeLun 29 Avr - 7:50

Citation :


- Enfants : « Papa ! tu nous racontes l’histoire de tonton Thormindal ?! »
- Père : « Oh non, vous commencez à me casser l’enclume ! »
- Enfants : « s’iiiiiil te plaiiiit … »
- Père : « Bon … une rapide et après vous allez jouer dans la mine ! »
- Père : « Je vous la raconte comme il me la dit. »

J’étais presque à destination que la nuit commençait à tomber doucement. Il faudrait bientôt que je trouve un coin pour poser un campement. De plus, ça faisait bien une heure qu’un tambour d’orque frappait douloureusement dans mon estomac … Par l’épée de Haela ! Je n’aurais jamais dû manger toutes ces baies sauvages qui poussaient le long de la route. Cependant, même dans les moments difficiles, il y avait toujours une divine providence pour les Nains. A quelques pas de là, la lumière du feu attirait mon regard. En m’approchant, je constatais que 3 elfes avaient installé un foyer douillet. Ce fût encore plus sympa de m’inviter à partager leur logis provisoire !

Y’avait pas de bière. Et l’un deux jouait du luth. Ils avaient des noms à la con.

- Elwaen Duboisfleuri : « J’aime cette Mélodie, Atalias Maisonduchêne ! »
- Atalias Maisonduchêne : « Merci, Elwaen Duboisfleuri, c’est un poème sur la nature. »
- Bruit : « Prouuut »

Un silence s’installa. Le troisième Elfe s’offusqua.

- Si’elwin Flèchevive : « Ben c’est du propre ! Et c’est quoi cette odeur ! »

Les autres oreilles pentues secouaient la tête dans la négative.

- Si’elwin Flèchevive : « Vous avez qu’à accuser le nain pendant que vous y êtes … »

Là, je me suis dit que les choses s’envenimaient et qu’il fallait que je détende l’atmosphère. Puis, c’était bien connu, les Nains étaient de bons camarades à l’esprit fin, drôle et aiguisé.

- « Hey ? vous savez comment on dit ‘Elfe’ en Nain ?

Tous me regardèrent en affichant un regard incrédule. J’annonçais fièrement.

- « On dit ‘lopette’ »

Mes trois compagnons affichaient un air étonné et abasourdi. Je me suis dit que la blague devait être trop fine pour leur petite tête ; Aussi je continuais gaiement, certain d’avoir trouvé un bon public.

- « Hey hey ! Quelle est la différence entre un elfe et un trampoline ? »
- « Pour le trampoline tu retires tes bottes ! »

Leur yeux semblaient mornes et sans vies … comme des yeux de nounours.

- « Ben pour sauter dessus … »

Etrangement, les elfes avaient attrapé leurs arcs et devenaient clairement menaçant. Personnellement je trouvais leur réaction clairement disproportionnée et leur sens de la fête assez suggestif. Ça commençait à sentir la baston de taverne quand un évènement inattendu détourna leurs attentions. Dans les fourrées, quelque chose avançait doucement en faisant craquer les branches et brindilles « Cric … Crac ». L’un des elfes cherchaient la réponse.

- Atalias Maisonduchêne : « Dans la nature, qu’est ce qui fait ‘Cric’ et qui fait ‘Crac’ ? »

Y sont cons ces elfes.

- « Ben le Cric-Crac ! »

Leur visage expressif démontrait à présent un total mépris à mon égard. Je présume que sans l’intervention du gros ours, nous aurions dû régler l’affaire les armes aux poings. Alors, pour la suite ce fût un joyeux bordel. Il y eut des flèches qui volaient de partout, des cris, du sang … Moi j’étais bien loin … Je n’allais pas rester avec ces gros tarés de bouffe salade. Je présume que les elfes se sont fait dérouillés car un silence de plomb s’était installé et la nuit avait repris sa douce tranquillité … Quoique …

- Elwaen Duboisfleuri : « Putain ! c’est qui qu’a chié dans mon casque ! »
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MessageSujet: Re: [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau   [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau Icon_minitimeMar 30 Avr - 6:43

Citation :

- Enfants : « Papa ! Tu nous montres le carnet de monstre de Onc’Thormindal ?! »
- Père : « Hé hé, oui, il deviendra une relique de notre peuple ! »
- Enfants : « Ou son carnet de rancunes … Mais ça sert à quoi Papa ? »
- Père : « A noter le nom des gros cons et se souvenir d’eux ! »
- Enfants : « Et ? »
- Père : « Bien, pour qu’ils s’excusent. Les Nains n’oublient pas ! »
- Enfants : « Papa, il est arrivé comment sur l’île Tonton ? »
- Père : « A la nage ! »
- Enfants : « Hannnnn… »
- Père : « Non, en bateau ! bandes de gobelins ! »
- Père : « Tenez, je vais vous raconter sa traversée »


J’avais pris le bateau au départ d’Eauprofonde. C’était un gros navire marchand qui devait faire escale sur l’île d’Erethil. Nous étions peu de voyageurs … y’avait moi … et 3 passagers. Il y avait une belle jeune femme aux cheveux noirs, un homme du même âge et un vieux grincheux à la barbe blanche. Par l’enclume du grand nain ! Le voyage allait être long. Une nuit, je fus prit de malaise tant l’esquif était balloté par les vagues … Et je vomissais …. Et je vomissais … Un enfer ! L’air frais me faisait le plus grand bien, aussi je passais le plus clair de mon temps sur le pont. C’est là ! Que je surpris une conversation. Près du bastingage discutait la femme et l’homme.

- Homme : « Tu sais Brenda … la vie n’a pas été tendre. »
- Brenda : « Je ne sais pas Steven, tu es si sombre et silencieux »

Les deux humains s’étaient rapprochés.

- Steven : « Ma famille a été tuée par des méchants. Ils ont brulé ma mère, mangé ma sœur et violé mon chien. Mon père a eu les bras tranchés et a encore aujourd’hui du mal à joindre les deux bouts. J’ai juré de me venger. Je suis ténébreux mais … regarde Brenda, je pleure … »
- Brenda : « Oh Steven … tu es si mystérieux. »
- Steven : « Oui, j’ai une cape noire … »

Alors là, il y eu le baiser le plus dégueulasse de l’histoire du baiser. Bordel, on aurait dit deux sangsues se disputant un bout de viande. La femelle reprit la parole.

- Brenda : « Moi, je suis née sur l’île. Je suis la fille du père de ma mère mais du côté de mon oncle germain et je n’aime pas les méchants … Sur l’île le grand-père de ma tante du coté de ma mère m’a laissé un équipement complet pour être trop forte ! »
- Steven : « Brenda … tu pleures aussi … Tes larmes coulent sur une cicatrice qui doit être le témoin de quelque chose … »
- Brenda : « Oui je… »
- « Putain vos gueules ! »

Les deux tourtereaux s’étaient soudainement retournés. Je me souviens ! Le freluquet me fixait étrangement et j’avais encore du vomi dans ma barbe.

- Steven : « Heu, dis donc le Nain … c’est à moi que tu parles ?

Moi j’avais déjà sorti mon Marteau et je me disais que le voyage devenait déjà plus plaisant. Mais, avant qu’on se foute sur la tronche, une voix sortit de la pénombre. C’était le vieux barbe à poux.

- Barbe à Poux : « Doucement mes amis, je peux comprendre vos griefs. Je viens moi-même de Château-Suif où j’ai appris la maitrise des arcanes ultime qui fait que je suis intelligent et … Oui, ce n’est pas de l’arrogance, mais une vérité … Je suis très fort et on pourrait supposer que je suis née de la toile car, comme dit L’incantatrice Xandra Urti…

- « Haaa ! mais ferme ta gueule ! »

Et là, croyez-moi ou non ! Mais ils m’ignorèrent totalement. Ils entreprirent une discussion tous les 3 qui durèrent jusqu’à l’arrivée du bateau au Port d’Erethil. J’avais le marteau qui me démangeait horriblement, et alors que je débarquais sur le ponton, j’entendais toujours leurs voix de petites commères.

- Steven : « Moi je vais me venger des méchants car je suis un ténébreux héros ! »
- Brenda : « Moi je vais chez ma sœur qui habite chez ma mère, mais c’est la maison de mon père ! Et dedans y’a le coffre de mon Oncle ! »
- Barbe à poux : « Moi je vais créer un sort que personne n’aura ! Et l’utiliser tout le temps pour faire chier tout le monde ! »

Moi je prenais la direction de la première taverne … ils n’auront jamais assez de bière pour étancher ma soif … En chemin, j’ai vomi au pied d’un marin.

- Marin : « Nous sommes protégés de l’entropie, c’est très agréable !  »
- Citoyen : « Si vous voulez faire un vœu, allez jeter une pièce dans la fontaine »
- Marin Pêcheur : « Mon bateau est cassé, il me faudrait 15 cordes … et 15 planches … et … »
- Roturier : « L’armée a envoyé des troupes Rashéménie ! »

Oh merde … Y’aura jamais assez de bière


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MessageSujet: Re: [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau   [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau Icon_minitimeLun 26 Aoû - 11:30

Citation :


- Enfants : « Papa, il était fort  tonton Thormindal ? »
- Père : « Bien, lors de ses aventures il a affronté de terribles créatures. »
- Enfant : « Tu nous racontes une histoire ? »
- Père : « J’ai bien quelques récits … Mais après vous finissez votre bière et au lit ! »
- Enfants : « Ouais !!!! »
- Père : « je vous raconte cela comme il m’en a parlé »



Le danger était partout sur cette île. Même sur les sentiers, il n’était pas rare d’être attaqué par des troupeaux de blaireaux … c’était pour vous dire comme la vie était difficile. Pour espérer survivre, il fallait se préparer à tout, aussi la prudence était de mise. Je me souviens être parti à la recherche d’une pioche perdue dans les collines. A l’entrée de la mine, il me parut important de vérifier son degré de dangerosité … aussi j’eu une idée magnifique. Prenant une grosse voix je criais dans le tunnel sombre.

- « Bande de baltringues … baltringues … tringues … tringues…. » L’écho portait ma voix.

Au début, je ne perçus que ma voix qui se propageait … Puis … je perçus des bruits de tambours, d’abord lents, puis de plus en plus rapide. Je décidais de me faufiler sans faire le moindre bruit, comme une ombre, ma présence devait passée inaperçue. Au bout de quelques minutes, après avoir évité quelques sentinelles gobelins trop connes pour me voir, j’arrivais dans une caverne assez large où un feu de camp sommaire avait été allumé. Autour de celui-ci dansait des gobelours et un troll immense. Je tendais l’oreille pour entendre les conversations … En fait, ils chantaient …

- Gobelours : « Yo I'll tell you what I want, what I really, really want !
- Troll: “So tell me what you want, what you really, really want!”
- Gobelours : “ I wanna, HA ! I wanna AH! I wanna HA!
- Gobelours + Troll : “If you wanna be my lover…”

Mais qu’est-ce qu’ils foutaient ? Je parlais un peu leur dialecte immonde et sauf erreur de ma part voilà la transcription très relative de leur chanson démoniaque. Elle parlait d’un truc qu’ils voulaient vraiment et qu’ils allaient avouer, je crois que le gros Troll cherchait quelque chose mais je ne comprenais pas tout. Si je ne me trompais pas, cela parlait d’un amour … J’avais déjà entendu parler d’un objet maudit qu’on appelait « mon précieux » et qui rendait fou. Et soudain, je compris : «  La Pioche du Mineur ».

Caché dans les ténèbres, je me devais de ruser pour espérer emporter la victoire. La ruse c’était une tactique pour les lopettes et les magiciens, mais les créatures étaient vraiment très nombreuses pour tenter de leur exploser la face.

- « Rendez-vous ! vous êtes cernés ! Relâchez la pioche ! »

La musique s’arrêtait. Tous s’étaient tournés vers moi.

- Troll : « Ki k’est là ? »
- C’est Thormindal Fiermarteau ! » Disais-je d’une voix ferme.

Un silence vient rendre l’atmosphère pesante. Mais, moment notable, ils avaient empoigné leurs armes grossières.

- Troll : « Toi être tout seul ?! »
- « Ouais ! et je suis un guerrier Nain redoutable ! » Annonçais-je fièrement.

Etrangement, tous se mirent à rire, certains même s’étaient assis à nouveau. Ils échangèrent quelques mots sans vraiment paraître effrayés.

- Gobelours : « Pff … ça pas être Prêtre … pas Magicien … ça être rien … »
- Troll : « Moi m’occuper de petite chose ! »

L’horrible Troll berserker de la mort se dirigeait vers moi d’un pas lourd. Chacun de ses mouvements faisaient trembler le sol. Il beugla un espèce de cri de guerre.

- Troll : «  Moi être Spice Gril ! Moi tué toi ! »

Soudainement une crainte terrible m’envahit. J’avais lu que pour tuer une bestiole de ce genre il fallait de l’acide ou du feu … Et moi, je n’avais rien de tout cela. Mais ! La splendeur du grand Forgeron vient éclairer mon esprit. Armé de mon courage, et de tout ce que j’avais bu auparavant, je m’avançais courageusement … cela devraient être suffisamment corrosif pour bruler les jambes de cette aberration.

Esquivant le premier coup, sautillant comme je pouvais, j’urinais d’un jet puissant sur les muscles saillants. La réaction du Troll fût immédiate.

- Spice Gril : « Ah ! ça être dégueulasse ! »

La chance vient toujours à la rencontre de la race Naine, et sans prévenir, subitement, la grande créature glissait sur la roche devenue boueuse et humide. S’étalant bruyamment, sa tête vint heurter le sol. Le Troll, assommé momentanément, gémissait. Et c’est à cet instant que j’aperçue la pioche au sol entre ses cuisses puantes.
Rapide comme le furet, je m’emparais de l’outil et me sauvait à grande enjambée vers la sortie de la mine.  La clarté du soleil salvateur gorgeait mon cœur de courage. C’est fièrement que je brandissais l’objet perdu devant les yeux reconnaissants du mineur.

- « Tenez ! Je pense que le gros Troll l’avait caché dans son cul ! c’est pour ça que vous la trouviez plus ! »

Je ne sais pas pourquoi, mais après m’avoir remercié et payé, il jeta à nouveau la pioche dans la mine d’un air écœuré. Cela donna lieu à une histoire, puis un conte et finalement une légende sur l’île d’Erethil.

Il se dit que Le Mineur ne voulait plus de cette pioche souillée et possiblement Maudite. Pour ne pas perdre son emploi, il criait à qui voulait l’entendre que son outil était perdu dans les profondeurs … Mais, jours après jours, le destin cruel, sous les traits d’aventuriers sans peurs, lui rapportait inlassablement. Et nuit après nuit, mois après mois, années après années, à l’abri des regards, le mineur jetait dans la caverne ténébreuse cette pioche diabolique. Malgré le temps qui passait, il se racontait dans les tavernes que l’outil sentait encore les fesses de Troll.

« Ainsi-donc naquit la légende de la pioche perdue et maudite, qui quoi qu’il en fut sentait toujours le Troll et le cul. »

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MessageSujet: Re: [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau   [Livre Familial] La légende de Thormindal FierMarteau Icon_minitimeJeu 26 Sep - 15:27

Citation :



- Enfant : « Papa, Papa, c’est quoi un vampire ? »
- Père : « C’est une créature mauvaise avec de grandes dents qui suce »
- Enfant : « HAAAAN … Et Tonton Thormindal, il s’est déjà fait sucer ? »
- Père : « Ton oncle Thormindal avait toujours son marteau avec lui ! »
- Enfant : « Oh, le vampire lui a sucé le marteau ? »
- Père : « Non, mais il en a défoncé quelques-uns ! »
- Enfant : « Papa, tu me raconte s’il te plait ? »
- Père : «  D’accord, mais ensuite tu vas ranger les haches »




Près de la ville, il existait une crypte effrayante et maudite. Selon les paysans, une véritable bande de pleutre et d’alcoolique, l’endroit était le repaire d’un couple d’abominable vampire. Il fallait avouer que l’endroit était bien glauque et que l’office du tourisme d’Erethil ne mentionnait nullement ce lieu, et cela, même pendant les journées du patrimoine. A l’intérieur, l’architecte avait péter les plombs en sculptant tous les 3 mètres des sarcophages de pierre et des cachots. A première vue, c’était ici qu’on enterrait les morts … Sauf que ceux-ci s’étaient relevés pour foutre la merde et dénoncer leur condition de vie. Il n’était pas rare que des aventuriers en quête de sensations fortes finissent comme amuse-bouche pour détendre un peu la pression que subissait ces monstres. D’ailleurs, à l’entrée, un petit panneau de bois avait été installé grossièrement et il mentionnait ceci : «  CGT (Comité des Goules Travailleuses), Y’en marre, ouais y’en a marre ! ».

Je  ne vais pas mentir. La progression au sein de ce donjon ténébreux n’avait pas été très difficile. Toutes les bestioles du lieu faisaient grève et accusaient sans vergogne les maîtres de la crypte … avec des « Marre de se faire sucer nos heures supp ! » ou encore « Je suis pas mourut pour faisez peur aux gens ! ». Donc, bon, en échange d’une petite cotisation à leur mouvement syndical, je pus sans difficulté arriver jusqu’au gardien des clefs du second niveau. Caché derrière un pilier, une grande silhouette squelettique triturait frénétiquement quelque chose d’avant en arrière. L’ombre de ses mains décharnées, projetée sur le mur par la lueur d’une faible bougie, tenait fermement un long objet longiligne. C’est la voix d’un serviteur mort vivant qui attira son attention.

Serviteur : «  Saigneur, lorsque vous aurez finit de vous astiquer la hache, vous …. »
Saigneur : «  Quoi ? Quoi encore ? On ne peut pas pourrir calmement deux secondes ici ! »
Serviteur : « Saigneur, vous avez de la visite … »

La créature dissimulée sortait de la pénombre et plantait ses yeux rouges malfaisants vers moi. Ce squelette en armure tenait une gigantesque hache à deux mains. Sa voix d’outre-tombe résonnait dans la pièce.

Saigneur : «  Mais qui est ce petit personnage ? »
- « Je suis un nain connard ! »

Un long silence s’installait. Je reprenais.
- «  Donc c’est vous le chef ? le seigneur du lieu ? »
Saigneur : «  Non je suis le Saigneur ! Ahahahaha *rire démoniaque*
- « Ben ouais, c’est vous le Maître en faites ? »
Saigneur : «  Mais non ! Le Saigneur, celui qui verse le sang ! »
- « C’est complètement con … »

Et là ça m’a gavé et, « BAAAM », je lui ai pété la tronche à coup de marteau. Il avait sur lui une vieille clef fixée sur une chainette qui arborait fièrement une petite peluche d’ours rose. C’était mon accès au deuxième niveau de la crypte damnée. Ma balade funèbre ne fût pas de tout repos. Dessous c’était un véritable labyrinthe. C’est en jouant à Pierre, feuille, papier, ciseau avec une ombre maudite (ben ouais la conne à pas de doigts) que j’apprenais le nom des vrais propriétaires de ces sinistres dédales. Alors c’était la comtesse et le comte … zut … j’avais déjà oublié … nous les appelleront « dents de lapins ».

Donc, après avoir tourné en rond un sacré bout de temps, j’arrivais à nouveau devant un garde squelette qui … ah merde … lui aussi avait une clef. Je pense que ces vampires devaient avoir un putain de problème de serrurerie. Bon, après l’avoir latté sévèrement, j’entrais dans le boudoir de la comtesse. Je m’attendais à la baston du siècle et sa réaction fût des plus surprenantes.

Comtesse : « Ah non ! Je commence à en avoir marre de ses aventuriers ! »
- « Bonjour, je suis Thormindal !
Comtesse : « Ouvrez le coffre, prenez votre fiole et dites à l’alchimiste d’aller se faire mettre ! »
- « Heuuu … d’accord … »

Houlà, ça sentait les embrouilles et je n’avais pas envie d’être mêlé à une histoire personnelle. Je prenais une petite fiole qui contenait du vin … ou du sang … ou un truc rouge … et partait sans demander mon reste. Cependant, je trouvais l’histoire de l’alchimiste assez étrange. Allez, c’était reparti pour l’égarement total … à Gauche … à Droite … déjà passé là … repassé ici … Je tombais à nouveau sur un garde squelettique qui m’apostrophait.

Garde squelette : « Tu la veux la putain de clef hein ? »
- « Quoi ? Non je cherche la sortie ! »
Garde squelette : « Ah tu crois que je vais te filer la clef si facilement ??? »
- « Mais je m’en fous de ta clef ! »
Garde squelette : « Tu m’attraperas pas ! Tu m’attraperas ! P’tite lopette de Nain ! »

Aussi dit, aussitôt fait, dès les derniers mots prononcés, il ouvrait une porte de pierre et s’engouffrait à l’intérieur. Pfff, sont trop cons ces monstres. L’issue mettait tellement de temps à se clore que j’eu le loisir d’armer un carreau dans ma grosse arbalète. Je passais à mon tour par l’ouverture décidé à régler mes comptes avec l’empaffé sac d’os.

C’était une lumière éclatante qui me stoppait dans mon élan. Dans cette antichambre de la mort se tenait un type en armure chatoyante et bardée de sorts lumineux. Le guerrier, entouré de cadavres, s’escrimait à ouvrir à la hâte tous les coffres de la pièce. Il jetait autour de lui des multiples objets avec des commentaires étonnants « pff, de la merde » ou « ça c’est nul ». Puis, sans m’adresser un regard ni une parole, partait en courant. La lourde porte se fermait en me laissant seul avec ma stupéfaction. Il fallait que je sorte de cet antre de la folie.

Je pense que devenir un revenant rend fou … Que sans notion du temps, l’être n’a plus de repère et que c’est pour cela qu’ils sont tous cons comme des elfes. Comme disait un philosophe : Le passé n’est plus, le présent meurt dès qu’il a commencé, et le futur n’est pas encore arrivé ; comment pourrait-il y avoir un être au temps. Les philosophes doivent être des elfes …

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