[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]UmberleeLocation: Affaires de zsu
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D'une mer à sa filleUmberleeComment te parler d'elle,
Sans que cela ne devienne nous
Au moindre coup de grisou,
Femmes de la Côte, ma jouvencelle...
Est-ce que tu la sens te pousser à l'intérieur ?
Est-ce que tu la sens buter sur tes digues ?
Ce courant qui t'emporte quand tu fatigues
Jusqu'au naufrage sur les récifs de la fureur.
Garde la tête droite ma fille,
Au dessus des flots déchainés,
Au delà de ses fidèles décharnés
Ferme lui de ton âme l'écoutille.
Est-ce que tu la sens te pousser à l'intérieur ?
Est-ce que tu la sens buter sur tes digues ?
Ce courant qui t'emporte quand tu fatigues
Jusqu'au naufrage sur les récifs de la fureur.
Derrière chacune de tes jalousies Elle sommeille,
Ancre lestée du poids de tes vices,
Pressant sur le moindre de tes caprices,
Jusqu'à ce qu'un jour en toi Elle s'éveille...
Est-ce que tu la sens te pousser à l'intérieur ?
Est-ce que tu la sens buter sur tes digues ?
Ce courant qui t'emporte quand tu fatigues
Jusqu'au naufrage sur les récifs de la fureur.
Méfies-toi mon enfant, des profondeurs de l'âme,
Gardes, ma fille, la tête dans les étoiles,
Traces-y à la guidance de Selûne tes toiles,
Sans jamais oublier qu'Elle est en toute femme.
Est-ce que tu la sens te pousser à l'intérieur ?
Est-ce que tu la sens buter sur tes digues ?
Ce courant qui t'emporte quand tu fatigues
Jusqu'au naufrage sur les récifs de la fureur.
Le jour viendra bien assez tôt où Elle viendra
Noyer tes petits et grands malheurs
En une vague de rancoeur.
Brave les vagues et les chagrins mon petit chat.