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 [Exposition] La Peur

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Piroro
Répurgat(eur/rice) des philistins
Répurgat(eur/rice) des philistins
Piroro



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MessageSujet: [Exposition] La Peur   [Exposition] La Peur Icon_minitimeLun 9 Oct - 18:53

*les œuvres sont exposées à partir du -09/10/2017- dans la pièce principale du théâtre, sur le mur derrière les banquettes des spectateurs*

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Ishana Onala

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Anthemis

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Anarion Phynëe

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Lua Phynëe

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Maggy Delving

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Laureline Dimrost

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Frem Poon

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Dunaid Alijar

Citation :
La terrifiante histoire de la merveilleuse forêt maudite

Depuis combien de temps étaient-ils perdus ? Une heure ? Deux heures ? Sans doute bien plus encore.

Ils avaient faim à présent et ils étaient partis au milieu de l’après-midi, après le déjeuner. Et maintenant, leurs estomacs criaient famine. Au travers des épaisses frondaisons de la forêt, les deux enfants apercevaient à présent le soleil qui déclinait. Bientôt, il ferait nuit noire. Ils regrettaient de s'être aventurés dans la forêt alors que leur grand-père leur avait formellement interdit. Malgré l'avertissement de l’aïeul, ils avaient voulu voir de leurs yeux les merveilleuses féeries que les histoires locales contaient. Ils n'avaient vu nulle fée et ils avaient depuis longtemps perdu leur chemin.

Ils se tenaient la main et avançaient malgré tout. Maintes fois, ils avaient cheminé ici à droite et là à gauche, et autant de fois, ils avaient dû faire demi-tour. L’aînée serrait la main de son cadet. Le petit bonhomme, du haut de ses six ans, était épuisé. Il sanglotait en silence. Sa grande sœur essayait de garder espoir, de poursuivre malgré tout. Il fallait avancer. Il fallait continuer pour retrouver le chemin de la maison.

A chaque pas, leurs pieds se prenaient dans des racines, comme si les arbres autour d'eux, leur tendaient des pièges ou leurs jambes nues se faisaient griffer par des ronces acérées.
Plus ils avançaient et plus leur trajet était pénible, difficile.
A chaque bruit, ils tressaillaient. Les buissons bougeaient comme cachant des monstres fantasmagoriques là où ils passaient. Les arbres craquaient sinistrement comme s'ils allaient allonger vers les enfants, leurs branches pourvues de griffes.
Plus ils avançaient et plus leurs cœurs battaient fort.  

Et la nuit fut là.

Les arbres au-dessus approchaient leurs serres plus près des deux enfants. Ils étaient des créatures géantes malveillantes qui gémissaient des menaces d'effrois. Les buissons murmuraient encore et encore, comme les antres effrayantes d'horreurs sans nom. Les enfants virent les yeux rouges dont émanaient une lueur malsaine de bêtes assoiffées de sang qui les observaient dans la nuit qui les entouraient. Le chemin de terre noire était une langue spongieuse qui les conduisait vers une gueule béante et infernale.

La grande sœur et le petit frère pleuraient maintenant en se serrant l'un contre l'autre comme pour se protéger. Ils continuaient pourtant d'avancer. Ils n'avaient pas d'autre choix.

La langue noire les conduisit jusqu'à une clairière. Il n'y avait que quelques arbres épars et tordus, dénudés de vie et de feuilles. Les deux enfants s'arrêtèrent au pied de l'un d'eux. Le petit garçon cacha son visage dans les haillons de sa grande sœur. Elle le prit dans ses bras, le serra contre elle de nouveau. Et bientôt, l'un et l'autre s'endormirent.

Tous deux en même temps s'éveillèrent.
Ils crièrent en sursautant.
Aucun son ne vint pourtant troubler le silence alentour.

Un être se tenaient devant eux. Il était presque nu à l'exception d'un pagne maculé de sang qui lui ceignait la taille et son corps puissant et musculeux était marqué d'effroyables cicatrices purulentes. Sa tête était couverte d'un tétraèdre de métal noir à l'allure terrifiante et il portait une immense lance ensanglantée. Autour d'eux, les arbres étaient encore plus tordus, encore plus torturés que lorsque les enfants firent leur entrée dans la clairière. De leurs branches spectrales pendaient et se balançaient, au bout de longues chaînes, des cages dans lesquels des corps squelettiques finissaient d'agoniser dans de terrifiantes douleurs.

Les enfants hurlaient, pleuraient, criaient, suppliaient mais aucun son ne passa l'orée de leurs lèvres. Ils se cachaient le visage. Ils se protégeaient de leurs bras. Ils se recroquevillaient sur eux même. Ils auraient tellement voulu disparaître. Ils auraient tellement voulu ne jamais pénétrer dans cette forêt maudite. Ils auraient tellement voulu être auprès de leur grand-père.

Et le géant casqué, silencieusement avança son énorme main jusqu'aux enfants. Et cette énorme main, se referma sur eux.

A tout jamais.


Jude Johannsen.


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Perdus en forêt


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Le cauchemar silencieux

Citation :

D'une mer à sa fille
Umberlee

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Comment te parler d'elle,
Sans que cela ne devienne nous
Au moindre coup de grisou,
Femmes de la Côte, ma jouvencelle...

Est-ce que tu la sens te pousser à l'intérieur ?
Est-ce que tu la sens buter sur tes digues ?
Ce courant qui t'emporte quand tu fatigues
Jusqu'au naufrage sur les récifs de la fureur.

Garde la tête droite ma fille,
Au dessus des flots déchainés,
Au delà de ses fidèles décharnés
Ferme lui de ton âme l'écoutille.

Est-ce que tu la sens te pousser à l'intérieur ?
Est-ce que tu la sens buter sur tes digues ?
Ce courant qui t'emporte quand tu fatigues
Jusqu'au naufrage sur les récifs de la fureur.

Derrière chacune de tes jalousies Elle sommeille,
Ancre lestée du poids de tes vices,
Pressant sur le moindre de tes caprices,
Jusqu'à ce qu'un jour en toi Elle s'éveille...

Est-ce que tu la sens te pousser à l'intérieur ?
Est-ce que tu la sens buter sur tes digues ?
Ce courant qui t'emporte quand tu fatigues
Jusqu'au naufrage sur les récifs de la fureur.

Méfies-toi mon enfant, des profondeurs de l'âme,
Gardes, ma fille, la tête dans les étoiles,
Traces-y à la guidance de Selûne tes toiles,
Sans jamais oublier qu'Elle est en toute femme.

Est-ce que tu la sens te pousser à l'intérieur ?
Est-ce que tu la sens buter sur tes digues ?
Ce courant qui t'emporte quand tu fatigues
Jusqu'au naufrage sur les récifs de la fureur.

Le jour viendra bien assez tôt où Elle viendra
Noyer tes petits et grands malheurs
En une vague de rancoeur.
Brave les vagues et les chagrins mon petit chat.
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